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Retour sur la Salmo Trek 2025

  • Photo du rédacteur: pierre_wunderbar
    pierre_wunderbar
  • il y a 1 jour
  • 3 min de lecture

À l’hiver 2024, avec mon frère, on se dit : « Et si on tentait la Salmo Trek ? » Le défi nous attire autant pour le côté sportif que pour la stratégie… et évidemment pour la pêche. Lui est passionné de mouche et moi les leurres, tous les deux sur les petites rivières et les torrents de montagne. Mais la Salmo Trek, c’est autre chose : on comprend vite que pour scorer, il faudra se frotter aux grands lacs d’altitude. Clairement pas notre terrain de jeu favori.


Heureusement, on connaît bien les montagnes voisines, les Pyrénées orientales. On s’y entraîne souvent, et pour préparer la course on est allé grimper du côté des lacs du Carlit. Histoire de tester les jambes avant le vrai départ.




Le matériel : entre confiance et découvertes


Côté équipement, on choisit de rester polyvalents. Trois cannes :

  • Illex Stripes OPS 2m40, 3-15 g, pour chercher loin,

  • Omen Gold Travel 2m10, 3-14 g, pour avoir une deuxième canne aux leurres,

  • et une canne à mouche Marryat, indispensable pour Hugo.


Dans les boîtes, une trentaine de poissons-nageurs, quelques cuillères tournantes, des souples type vairon et insectes… mais aussi ce qu’on pourrait appeler le symbole de la Salmo Trek : des leurres Morpho fishing. Les Tanza et Lanka Jig, développés par les vainqueurs des quatre premières éditions, sont presque incontournables. Du matos d’une finition impressionnante, pensé pour ces lacs. On n’a pas le talent de leurs créateurs, mais au moins on a des repères. Merci d’ailleurs à Mathieu Cabar pour ses conseils de dernière minute au départ, un vrai coup de pouce.


Jour 1: La découverte du terrain de jeux


On démarre chargés : 10 kg sur le dos pour moi, 17 pour mon frère qui joue les sherpas de luxe quand mes jambes fatiguent. Notre plan est clair : prendre un bon départ, viser un top 10 sur la première spéciale sans exploser pour la suite. Pari réussi : 8e ou 9e place à l’arrivée, juste derrière les cadors. De quoi jauger notre stratégie.


En route vers la balise, Hugo pique un bel omble à la Tanza. À un mètre de l’épuisette, décroché… Rageant, mais prometteur. Ensuite, cap sur les petits lacs, car c’est là qu’on se sent bien. Jackpot : trente minutes de frénésie, beaucoup de touches, quelques décrochés mais de belles truites maillées au final.


Truites prises au Tiny Fry 50 de chez Illex


Puis l’orage nous rattrape. Direction Port Bielh, où on passe deux heures sous la pluie et l'orage sans rien sortir. Première journée mitigée mais encourageante : on termine dans le top 20. 19 km et 1100 m de D+ avalés, une bonne mise en jambe.


Jour 2: La grande boucle


Réveil 5h30. Les équipes se précipitent sur Port Bielh pour remplir le quota d’ombles, mais ce n’est pas notre objectif. Nous, on veut marcher, explorer et chercher la truite. Au programme : une boucle de 21 km et 2000 m de D+.


À peine arrivés sur les premiers lacs, le ciel se déchaîne. Un gros orage nous cloue sur les rochers pendant deux heures. Réseau coupé, on découvre après coup que la compétition est suspendue. Pas plus mal : tout le monde en a bavé.


On garde la motivation
On garde la motivation

Quand ça reprend, on descend dans la vallée et on attaque la rivière. Et là… c’est le feu d’artifice. L’eau gonflée par l’orage, les poissons actifs comme rarement : trous, plats, courants, chaque poste est vivant. On sort beaucoup de poissons, pas tous maillés, mais le plaisir est immense. C’est notre pêche, celle qu’on aime : descendre le courant, gratter les caches avec cuillères et PN.



La suite est plus dure. Un nouvel orage nous prend de vitesse. On serre les dents et on remonte vers Port Bielh pour se rapprocher du camp de base du dimanche. Malgré la fatigue, on arrache une jolie truite sur un des lacs en contrebas. Une vraie récompense pour une journée intense.



Jour 3: L’ultime effort


Dimanche matin, on sait que les lacs du retour sont déjà bien poncés. On tente quand même. Deux poissons décrochés et c’est déjà l’heure de redescendre.

On boucle l’aventure à la 46e place. Pas de quoi briller dans les classements, mais l’essentiel est ailleurs : trois jours de découverte, de pêche, de marche et de moments partagés.


Le bilan

La Salmo Trek, ce n’est pas juste une compétition. C’est un mélange unique d’effort, de stratégie et de pêche, dans des paysages qui marquent. Pour deux pêcheurs des Pyrénées orientales, ce fut une belle découverte, riche en rencontres et en souvenirs.



Un immense merci à l’organisation, aux bénévoles et aux équipes croisées sur les sentiers. On repart heureux, motivés, et déjà impatients de remettre ça.


Merci à mon frérot pour cette aventure :)


ree

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